mercredi 25 février 2015

Conte de faits des Profs

Lætitia et Yohan. Vous l'aurez un jour ! Vous l'aurez !

Aujourd'hui ProfeZorro va vous raconter un pas très joli conte de faits ! Jingle !




"Il était une fois, dans un royaume pas si lointain nommé Absurde, un pauvre marchand qui voulait chercher conseil auprès de sa Reine. 
Il se rendit donc au château et demanda une audience auprès de sa Majesté, la Reine Abby Rante. 
Celle-ci, bien assise sur son trône, l'autorisa à parler.
- Votre Majesté, si je suis ici, c'est pour...
- Silence !  coupa la Reine. Par ordre du nouveau décret royal n°6897548 F, vous devez vous taire. Qui vous a autorisé à parler ?
- Eh bien, c'est vous même, répondit le marchand d'un air interloqué.
- J'ai changé d'avis. Taisez-vous. Poursuivez. Eh bien, parlez maintenant puisque le nouveau décret royal n°745841247 B vous y autorise: il abroge l'ancien décret n°6897548 F.
Le pauvre marchand, un peu désorienté, poursuivit sa requête.
- Votre majesté, mes clients ne sont pas intéressés par ce que je leur présente. Que dois-je faire ?
- Vous vendez quoi ? Silence ! Parlez ! Gardes, qu'on l'emprisonne ! Non, ne le touchez pas ! Relâchez-le !
Le pauvre marchand avait dû mal à saisir la personnalité de la Reine.
- Toutes sortes de choses, se risqua-t-il à répondre.
- Soyez plus attractif ! Baissez le niveau  et revoyez à la hausse vos exigences ! hurla la Reine.
- Mais Majesté, si je baisse le niveau, ça serait être malhonnête vis à vis de la qualité de ma marchandise. Et comment revoir à la hausse mes exigences alors que le niveau va s'affaiblir ?
- Il suffit ! Par décret royal n°007, vous avez le permis de baisser voire de liquider tous les niveaux, s'emporta la Reine. 
- Et concernant les fruits et les légumes qui ne sont pas encore mûrs ? Peut-on les garder un peu plus pour qu'ils atteignent leur pleine maturité  ?
- Oui. Euh... Non ! Hors de question. Ils prennent beaucoup trop de place sur les étalages. Vous vous en débarrasserez, comme le stipule le décret royal n° 78457812364785 REP bis. Bien, à présent, vous pouvez disposer. Non ! Attendez ! Avez-vous votre permis de vente ?
- Oui, le voici. 
Le pauvre marchand sortit son permis de vente, vaillamment gagné à la sueur de son front, et le tendit à la Reine. Celle-ci le saisit du bout des doigts et l'étudia.
- Voyons voir. Cela fait 15 ans que vous vendez. Bien, bien. Vous avez vendu toutes sortes de choses et même parfois sur trois marchés différents. Vous avez vendu aussi dans certaines cités hostiles et pestiférées de notre Royaume à plus de 600 km de votre famille. Vous avez obtenu plein de smileys souriants jusqu'à présent. Et pourtant, ce n'est pas suffisant d'après mon nouveau barème... Vous ne pouvez pas partir d'ici librement ! Gardes ! Qu'on le jette aux cachots.

Les gardes arrêtèrent le pauvre marchand et l'enfermèrent dans une cellule étroite et glaciale sans autre forme de procès. Le marchand n'avait aucune idée de la durée de sa peine. Allait-il rester 1 an ? 5 ans ? 20 ans ? Toute sa vie ?
Désemparé, le pauvre marchand s'écroula en larmes. 

C'est alors qu'apparut sa marraine, la bonne Fée Sue. Le marchand se jeta à ses pieds et l'implora.
- Fée Sue ! Fée Sue ! Je t'en prie. Aide-moi ! Libère-moi !


La Fée Sue, notre marraine la Fée

La Fée Sue le rejeta en arrière d'un coup de pied et lui tint ces mots: "Te crois-tu dans un conte de fées, mon enfant ?".
Et la Fée Sue disparut comme par enchantement laissant derrière elle le pauvre vendeur dans son malheur et son désarroi. Elle lui laissa quand même sa carte de visite par acquit de conscience."

FIN.



Il était une fois. Mais ça ne sera sans doute pas la dernière...

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